Comme ailleurs des pages internet feront demain un compte rendu louant la féérie des décors XIX°, la magie des costumes, la poésie des idées, le soin de la direction d'orchestre, nous pouvons aller à l'essentiel !
Quid du ballet de Nice ?
Astucieusement mêlé au ballet de Toulouse, dira-t-on ? - Excusez, mais dans la partie des cadeaux de Noël avant le rêve de Clara, le spectacle tenait plus du film muet que du ballet et on y cantonnait le plus gros du corps du ballet de Nice - encore une fois comme figurant.
Certes, on se rattrape après. D'abord parce que l'héroïne Clara, gracile adolescente, est l'agile Paula de Castro, excellente danseuse de notre corps de ballet. Mais aussi parce que l'on voit dans le couple espagnol la vélocité d'Andres Heras Frutos vêtu de bas rose, et encore quelques heureux mélanges entre les deux ballets dont les chinois où César Rubio Sancho a particulièrement brillé. La comparaison des deux corps de ballet démontre chez nous une troupe valeureuse, il a même semblé que nos niçois étaient plus alertes et légers, mais est-ce du nationalisme !? Car en fait les pas étaient techniquement intéressants et si judicieusement proches de la musique qu'on doit donner une louange de clarté et d'intelligence au chorégraphe Michel Rahn à défaut de l'admirer pour son originalité ou sa sensibilité élective.
Les visages des principaux danseurs, Casse-noisette, Breno Bittencourt - parfait en jeune premier -, la fée Dragée, Magali Guerry aux pointes attachées au sol et le Prince bienfaisant, Kazbek Akhmedyarov aux longues enjambées, aussi la subtile Goutte de Rosée parmi les fleurs de la célèbre valse des fleurs, Gaëlle Riou... tout cela était vraiment l'apport de Toulouse. Toulouse supérieure à Nice ? On en doute, mais ici la première est mieux mise en valeur.
Vive le ballet du Capitole de Toulouse !
Proposé richement et de façon rusée comme un éclat du ballet de Nice, artificiellement grossi en danseurs, ce n'est pas ce spectacle qui va aider à placer Nice sur la scène internationale ! A moins que cet éclat soit suivi d'une courageuse politique pour enfin restaurer cette branche délaissée et en faire une perle à ajouter au collier de la Reine (expression qui se dit des lumières scintillant sur la baie des anges, la facade de l'opéra donnant sur la mer). C'est possible, on y croit car en tout cas c'est un coup médiatique qui fera mouche. C'est positif pour l'avenir...
Quid du ballet de Nice ?
Astucieusement mêlé au ballet de Toulouse, dira-t-on ? - Excusez, mais dans la partie des cadeaux de Noël avant le rêve de Clara, le spectacle tenait plus du film muet que du ballet et on y cantonnait le plus gros du corps du ballet de Nice - encore une fois comme figurant.
Certes, on se rattrape après. D'abord parce que l'héroïne Clara, gracile adolescente, est l'agile Paula de Castro, excellente danseuse de notre corps de ballet. Mais aussi parce que l'on voit dans le couple espagnol la vélocité d'Andres Heras Frutos vêtu de bas rose, et encore quelques heureux mélanges entre les deux ballets dont les chinois où César Rubio Sancho a particulièrement brillé. La comparaison des deux corps de ballet démontre chez nous une troupe valeureuse, il a même semblé que nos niçois étaient plus alertes et légers, mais est-ce du nationalisme !? Car en fait les pas étaient techniquement intéressants et si judicieusement proches de la musique qu'on doit donner une louange de clarté et d'intelligence au chorégraphe Michel Rahn à défaut de l'admirer pour son originalité ou sa sensibilité élective.
Les visages des principaux danseurs, Casse-noisette, Breno Bittencourt - parfait en jeune premier -, la fée Dragée, Magali Guerry aux pointes attachées au sol et le Prince bienfaisant, Kazbek Akhmedyarov aux longues enjambées, aussi la subtile Goutte de Rosée parmi les fleurs de la célèbre valse des fleurs, Gaëlle Riou... tout cela était vraiment l'apport de Toulouse. Toulouse supérieure à Nice ? On en doute, mais ici la première est mieux mise en valeur.
Vive le ballet du Capitole de Toulouse !
Proposé richement et de façon rusée comme un éclat du ballet de Nice, artificiellement grossi en danseurs, ce n'est pas ce spectacle qui va aider à placer Nice sur la scène internationale ! A moins que cet éclat soit suivi d'une courageuse politique pour enfin restaurer cette branche délaissée et en faire une perle à ajouter au collier de la Reine (expression qui se dit des lumières scintillant sur la baie des anges, la facade de l'opéra donnant sur la mer). C'est possible, on y croit car en tout cas c'est un coup médiatique qui fera mouche. C'est positif pour l'avenir...
1 commentaire:
Positif ?!...Uniquement un "coup" pour faire croire que les responsables mènent une politique chorégraphique dans cette maison ! Vous l'avez bien dit, plus de danseurs extèrieurs que la propre troupe niçoise sur scène ! Rien pour mettre en valeur le ballet et ses artistes qui y survivent ! Après 5 représentations terminé on peut plus car plus assez de danseurs...Qu'est ce qui est positif dans tout ceci ? Uniquement l' impression tellement éphémère qu'il y a encore un ballet à Nice...mais combien de temps cette farce va-t-elle encore durer ?
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